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Au son du tocsin, au signal d’alarme, on voyait ces religieux, la robe de bure retroussée, sortir du couvent et venir se mettre sous les ordres du capitaine de la ville et du chevalier du guet, qui leur distribuaient les postes. Les ribaudes doivent œuvrer : toutes les filles de joie doivent porter des seaux d’eau vers le feu.

En 1699, l’apparition des premières pompes portables à incendie marque une étape importante et décisive. François Dumouriez-Duperier a vu fonctionner en Hollande, en Angleterre et en Allemagne des appareils dont le mécanisme l’a frappé. Il obtient de Louis XIV l’autorisation de construire, vendre ou louer des engins dites pompes. Vers 1778, une curieuse suggestion est faite au Marechal de Ségur, ministre de la guerre. Les pompes à incendie pourraient être employées comme engins de combat. Portées par des carrioles, tirées par des mulets ou des chevaux, ou sur des brancards par des hommes et protégées par des pièces de bois ou par des plaques de fer, elles pouvaient jeter jusqu'à 60 ou 80 pieds, aux visages des ennemis, une eau aveuglante ou brûlante faite avec des feuilles de tabac voire même du vitriol ! Le 17 juillet 1791, une autre loi donne le droit à la police municipale de requérir l’assistance des habitants, en cas d’incendie ou autres calamités. Le 11 frimaire an VII (1er décembre 1798) les communes sont obligées de pourvoir aux frais engagés par la lutte contre les incendies.

LEZAT, au siècle dernier, avait alors une population de 3000 habitants. L’histoire abonde de faits courageux accomplis par les religieux lors des incendies ; de par leur règle, ils étaient tenus de porter secours en cas de sinistre. Or, Lézat avait l’avantage d’avoir au centre ville, une abbaye, celle-ci disposait de plusieurs citernes alimentées par les eaux pluviales tombant sur une partie de la toiture du monastère. La voûte percée d’une ouverture rectangulaire permettait le puisage. Située au dehors et touchant le grand bâtiment, on pouvait à la fois défendre celui-ci et avec une courte chaîne de seaux, atteindre la partie médiévale de la ville où se serraient les maisons à pans de bois à deux étages très vulnérables aux flammes, ce qui mettait souvent les sauveteurs dans l’obligation d’abattre de part et d’autre les immeubles  mitoyens de la maison sinistrée afin d’empêcher la propagation à tout le quartier. Pendant la période révolutionnaire, la loi de 24 août 1790 chargea les municipalités de prendre les précautions nécessaires à la prévention des incendies. Cette loi confirmée le 6 octobre 1791, obligea les communes « de disposer de pompes et seaux d’incendies lorsque leurs revenus le leur permettent ». Ce complément amendait l’impératif de la loi et la gêne financière habituelle des communes empêche l’achat d’une pompe et accessoires ; on prit des arrêtés locaux au titre de la prévention. Tel, celui du 19 Germinal an IX (8 avril 1801) ordonnant les réjouissances pour la fête de la paix ! Il prescrivait : « il est interdit de nouveau de tirer des fusées, serpenteaux ou feux d’artifice dans l’intérieur de la ville, faubourgs ou maisons ». Il faut préciser que le centre des festivités était la place de l’église bordée de maisons moyenâgeuses en bois.

La ville de Lézat n’achètera une première pompe que le 21 mai 1854. Le conseil considère que, dans une commune aussi importante, une pompe d’incendie est indispensable et vote une somme de 300 francs pour en faire l’achat ; il s’engage à voter l’année suivante le solde nécessaire à cette dépense. Une deuxième pompe sera achetée le 21 février 1869 et il fût décidé de construire une remise pour mettre à couvert les deux pompes à incendie ainsi que leurs accessoires car il n’est pas convenable de laisser ces pompes dans la salle de la mairie. Deux cent vingt francs sont votés pour cette construction qui sera exécutée par un maître charpentier de la ville. Le 21 novembre de la même année, pour augmenter le volume d’eau en cas d’incendie, le conseil décide d’approfondir les quatre principaux puits repartis dans la ville.

Répondant à la circulaire préfectorale concernant le décret du 29 décembre 1875, qui faisait suite à la loi du 25 août 1874, portant qu’il sera pourvu par un règlement d’administration publique à l’organisation générale des corps de sapeurs-pompiers. Le conseil municipal, dans sa séance du 16 juillet 1871 », reconnaissant l’utilité de la réorganisation des corps de sapeurs-pompiers regrette que les ressources ne

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