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  • suite sauverberliet

    Je regarde partir au loin ce camion « Berliet » avec un sentiment de sollicitude ; mais je suis loin de me douter que 40 ans plus tard, je vais le « sauver » de l’abandon. Quelques jours après, une enquête de gendarmerie sera diligentée, je serais moi même « auditionné » comme on dit, les questions fusent : « Jalousie ? Ennemis ? Jeux d’allumettes ? » Tout y passe et le maréchal des logis de l’époque conclura à la mise à feu « d’origine inconnue !! ». Le hangar est complètement détruit, tout le foin est perdu, comment va-t-on faire pour soigner les vaches cet hiver ?? Mon grand-père est un homme « bourru » mais un « brave gars », il est honorablement connu de tous les agriculteurs de la commune ; et là, un élan de solidarité sans précédent va voir le jour. En effet, quinze jours plus tard une véritable « noria » de tracteurs et de remorques prendra la direction de « las Pouilles ». Tous les agriculteurs ont participé à donner du foin de leur propre récolte, 4 à 5 ballots chez « untel », 8 à 10 dans les grosses propriétés, d’autres 2 ou 3 mètres cubes de bonne luzerne en vrac, même quelques sacs de céréales afin de faire de la farine pour les bovins. Quelle solidarité à l’époque du monde paysan ! En serait-il de même aujourd’hui ? Les plus jeunes agriculteurs s’affairent à faire un « pailler » rectiligne, sous l’œil bienveillant de « papi », car il aime le travail bien fait, à midi tout le stock de foin est reconstitué. Mais à « las Pouilles » on aime remercier, la grande table « du battage » est dressée, tout le monde présent est prié de partager ce repas mémorable. Ma « tante » Aurélie est « montée » pour l’occasion, c’est elle qui a préparé le « cassoulet » de circonstance. De la saucisse est grillée sur des sarments de vigne de « la chapelle de Carrou », cette vigne qui donne aussi du bon vin et voilà plus de 25 convives attablés. On rigole, certains racontent des histoires, de quoi faire oublier le temps d’une après-midi le « drame » de l’incendie du hangar. Je dis « drame » car de toute leur vie mes grands-parents n’ont jamais su l’origine du sinistre et je sais que cela les a tourmentés.  Ils n’ont jamais arrêté de se poser des questions. Quelques jours plus tard, on doit faucher le blé, cette année à « las Pouilles » on va innover, car jusqu'à présent, la moisson se faisait en « poste fixe », mais cette année, on a fait appel à un entrepreneur de Massabrac, qui possède une moissonneuse-batteuse automotrice et c’est la première fois que l’on va procéder avec ce genre d’engin.


    Les prises d’eau

    La prise d’eau se situe généralement au bord du trottoir, pour votre sécurité. Elle est mise à disposition des sapeurs-pompiers pour combattre les incendies.

    Composée d’un tuyau en fonte branché sur la canalisation d’eau de ville, elle monte verticalement jusqu’à la surface du sol, où elle se termine par un orifice d’écoulement. Ce dernier peut-être soit une bouche d’incendie (coffre en fonte installé au ras du sol dont le couvercle est rectangulaire), soit un poteau incendie (corps peint en rouge et prolongé au-dessus du sol). Ce poteau présente l’avantage de ne nécessiter aucune signalisation particulière, mais il est plus vulnérable aux chocs et aux mauvais stationnements des véhicules.

    Pour permettre à ce matériel d’être toujours efficace en cas de besoin, suivez ces quelques conseils :

    -          Ne pas utiliser sans autorisation,

    -          Ne pas gêner l’accès aux sapeurs-pompiers,

    -          Ne pas détériorer,

    -          N’enlevez pas le coffre. Un système de vidange automatique protège des intempéries et surtout du gel.

     

                                  

     

    La combustion

     

    La combustion est la combinaison d’un corps avec l’oxygène quand elle est accompagnée d’un dégagement de chaleur allant jusqu’à l’incandescence. Il suffit de supprimer un de ces trois éléments (cops, oxygène ou chaleur) pour permettre l’extinction.

    L’eau est l’agent d’extinction le plus généralement employé. On la trouve pratiquement partout. Malgré cela, sur certains feux, l’utilisation de l’eau est proscrite.

    Des corps chimiques soumis à la chaleur présentent un danger lorsqu’ils se combinent entre eux. S’ils reçoivent de l’eau, des risques d’explosion sont à craindre : citons le carbure de calcium, le potassium, le sodium, la poussière d’aluminium, le magnésium… mais surtout pas l’aquarium ni le géranium.